Suroptimisme, un mal-être qui semble remonter à l'enfance.

Suroptimisme – Syndrome du « Tout va très bien »

Une attitude positive est constructive à condition de ne pas sombrer dans le déni et de cesser de voir la réalité en face. Ce mal a un nom : c’est le suroptimisme, un mal encore peu connu également appelé syndrome du « As if », ou encore syndrome du « Tout va très bien ».

Qu’en est-il exactement ?

Quand tout semble aller trop bien

Depuis les années 40, les psychanalystes ont remarqué que certaines personnes ont toujours affirmé que tout allait bien, malgré tous les malheurs qu’elles vivaient. Assimilée à de la « sur-confiance », il s’agirait d’une réaction défensive déclenchée dans le but de se protéger. Poussée à l’extrême, cette réaction vire au « sur-optimisme » et peut empêcher de réagir de manière adéquate aux problèmes rencontrés, et amener à négliger les solutions concrètes. Une personne peut être poussée à remanier la réalité, que ce soit au sujet de ce qui se passe dans son entourage ou à l’intérieur d’elle-même.

Cette transformation de la réalité peut aller très loin, surtout s’il est question de santé. Des spécialistes ont même rapporté des cas d’hallucinations auditives qui amenaient certaines personnes à entendre un diagnostic complètement différent de celui qui avait été prononcé. En confondant les termes, une personne s’expose à de graves conséquences pour sa santé si elle n’accepte pas une maladie et qu’elle refuse d’adopter un traitement adéquat.

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Un trouble qui remonte à l’enfance

Ce mal-être aurait pour origine le type de relations développées par le bébé ou l’enfant avec sa maman. « Recevant des réactions maternelles inadaptées à ses demandes, l’enfant a senti que l’on attendait de lui certains comportements. Il s’est donc conformé à ces attentes pour montrer à sa mère qu’elle était une bonne maman -mais ne les habitait pas. Très tôt, ce sujet a donc décidé que, quoi qu’il arrive «tout va bien », explique le psychanalyste Jean-Michel Fourcade.

Ce mal-être qui remonte à l’enfance cache pourtant une très grande souffrance.

Suroptimisme, un mal-être qui semble remonter à l'enfance.

Cette situation créerait de l’autosuggestion qui amènerait les adultes atteints de ce syndrome à développer un sentiment d’invincibilité, même si au fond elles sont très fragiles. Dans le pire des cas, ces personnes pourraient éviter de prendre des précautions élémentaires, par exemple de refuser de se faire vacciner si elles voyagent dans des zones exposées à des maladies exotiques comme la malaria. C’est le même trouble psychique qui aurait été la cause, lors des débuts de l’épidémie de sida, de l’extrême négligence dont ont fait preuve les personnes les plus à risque.

Mieux vaut l’optimisme positif

Ce syndrome ne doit pas être confondu avec l’optimisme positif, qui aide à traverser les épreuves en sachant en tirer les leçons et en sortir grandi. C’est une attitude qui permet d’aller de l’avant et d’évoluer, comme après un accident de la route où on apprend à apprécier davantage la vie et à mieux se soigner.

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« Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections. » -Aristote

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