La crise sanitaire conduit les seniors actifs qui sont à quelques années de la retraite à se projeter dans la suite de leur carrière.

Retraite – Les seniors actifs inquiets face à la crise sanitaire

La crise sanitaire actuelle a conduit les seniors actifs qui sont à quelques années de la retraite à se projeter dans la suite de leur carrière professionnelle. Non seulement ils anticipent la préparation de leur retraite, mais ils se mettent aussi à l’appréhender différemment. En fait, ils craignent que cette crise sanitaire débouche sur une crise économique importante et qu’ils se retrouvent sans argent ou en manque d’argent après leur départ à la retraite.

Pourquoi les actifs âgés de 50 à 62 ans songent-ils à revoir leur rapport à la retraite ?

D’après les sondages, de nombreux actifs âgés de 50 à 62 ans se trouvent obligés de modifier leurs conditions de travail depuis la crise sanitaire.

41% d’entre eux devaient passer au télétravail et un peu plus d’un quart sont concernés par une période de chômage, une période d’activité partielle ou une baisse de rémunération. Ainsi, ils savent que ces changements vont impacter sur leur future retraite, c’est pourquoi ils songent à revoir leur rapport à la retraite ou commencent à y réfléchir.

En général, ils se posent les questions suivantes : quel est le montant de ma future retraite ? Et combien d’années me reste-t-il pour avoir une retraite suffisante ? Et c’est bien une réaction normale car ils veulent avant tout acquérir un pouvoir d’achat suffisant, donc ils ne peuvent pas négliger l’aspect financier quand ils prennent une décision sur leur départ à la retraite.

Quelles sont les possibilités de fin de carrière et les autres dispositifs de prolongation d’activité accessibles aux seniors actifs ?

Par ailleurs, le contexte actuel incite aussi les seniors actifs à s’interroger sur les possibilités de fin de carrière accessibles dans leur situation, notamment sur la retraite anticipée et la retraite progressive.

Ils insistent sur l’importance de conseils et services personnalisés pour connaître leurs droits et pour être sûrs de prendre les bonnes décisions. Puis, ils veulent aussi bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour connaître les démarches administratives à effectuer ainsi que les dispositifs de prolongation d’activité tels que la surcote et le cumul emploi-retraite.

Jusque-là, les principales sources d’informations sur lesquelles les seniors peuvent compter sont les caisses de retraite, leur environnement professionnel et leur entourage familial. D’où l’intérêt d’apporter de plus amples détails à ce sujet.

La retraite anticipée

En ce qui concerne tout d’abord la retraite anticipée, il peut s’agir d’une retraite anticipée pour carrière longue, d’une retraite anticipée pour incapacité ou d’une retraite anticipée pour pénibilité. La retraite anticipée pour carrière longue s’offre comme alternative pour les personnes qui ont commencé à travailler très jeune et qui souhaitent partir avant l’âge légal, c’est-à-dire avant 62 ans.

La retraite anticipée pour incapacité, quant à elle, est une option accessible aux personnels titulaires de la fonction publique. Elle est possible si le salarié justifie d’au moins 15 ans de services effectifs et est atteint d’une infirmité, ou d’une maladie incurable en lien avec son activité professionnelle.

Enfin, la retraite anticipée pour pénibilité est une solution dont peuvent bénéficier les salariés du secteur privé. Elle est presque similaire à la retraite anticipée pour incapacité, seulement elle exige que la pathologie entraîne une incapacité permanente d’au moins 10 ou 20%.

La retraite progressive

Pour ce qu’il en est de la retraite progressive, eh bien, c’est un dispositif qui permet au senior actif de percevoir une partie de ses pensions de retraite de base et complémentaire tout en conservant une activité à temps partiel. Il est surtout réservé au régime général et au régime de la Mutualité sociale agricole et certaines conditions sont à respecter pour l’obtenir.

De un, la retraite progressive n’est pas accessible en dessous de 60 ans. De deux, elle n’autorise pas la reprise d’une activité à temps plein ou d’un temps partiel complémentaire. Mis à part cela, il faut aussi que l’assuré ait liquidé définitivement ses droits et qu’il totalise une durée d’assurance d’au moins 150 trimestres.

Ce qui est avantageux avec cette forme de retraite c’est le fait qu’elle permette d’améliorer le montant de la retraite. Les pensions seront effectivement recalculées au moment de la cessation totale d’activité et les trimestres ainsi que les points validés durant la période de retraite progressive seront pris en compte.

D’après l’explication de Philippe Caré, expert retraite et spécialiste en ingénierie sociale sur toutes les activités liées à la transition emploi retraite : « On peut choisir d’y entrer à 60 ans et demi comme à 61 ans ou après, et pas forcément à 60 ans tout rond, et y rester jusqu’à 72 ans. On peut aussi démarrer en passant la première année d’un temps plein à un 80%. Puis l’année suivante opter, avec l’accord de son employeur, pour un 60% ».

La surcote

Pour parler ensuite de la surcote, il s’agit d’une majoration de la pension de retraite de base. Elle a été proposée pour encourager les futurs retraités à prolonger leur activité et elle permet de valoriser leurs trimestres supplémentaires cotisés.

C’est donc une opportunité à saisir pour les seniors qui ne souhaitent pas arrêter leur activité à l’âge légal de départ à la retraite car non seulement elle leur permet de profiter d’une meilleure pension de retraite, mais elle peut aussi améliorer leur niveau de vie.

Le cumul emploi-retraite

Le cumul emploi-retraite ou CER est un dispositif qui permet aux personnes retraitées de cumuler pension et revenu d’activité. Ce qui peut donc améliorer sensiblement leur niveau de vie et ce qui les aide aussi à se préparer à l’éventuelle crise économique pouvant être occasionnée par la crise sanitaire actuelle.

Parmi les conditions d’obtention d’un cumul emploi-retraite intégral, il y a le fait d’atteindre l’âge légal de départ à la retraite et d’avoir cumulé les trimestres nécessaires à une pension de retraite à taux plein. Sinon, il y a aussi la condition d’âge qui permet de bénéficier automatiquement d’une retraite à taux plein, c’est-à-dire 67 ans.

Mis à part cela, l’assuré est tenu d’informer la dernière caisse de retraite de base à laquelle il a été affilié dans le mois suivant la date de reprise d’activité. Et cela dans le but de lui communiquer différentes informations : coordonnées de son employeur, date de début d’activité, montant et nature des revenus, régimes d’affiliation correspondants, coordonnées des autres organismes de retraites de base et complémentaires qui lui servent une pension de vieillesse, …

 

Lire aussi => Retraite – 20 règles de vie pour un bonheur mérité

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. »

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