Le discours du président Emmanuel Macron a été clair. Les personnes âgées de 65 ans et plus doivent justifier d’un rappel à partir du 15 décembre pour faire face au rebond de la pandémie.
Il a effectivement annoncé que la troisième dose est désormais obligatoire pour les plus de 65 ans, et cela, sous peine de perdre leur passe sanitaire. Vu les effets secondaires de la deuxième dose, les gens redoutent de se retrouver dans le même état après la nouvelle dose de rappel.
Décryptage.
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Dose de rappel, un ultimatum pour les plus de 65 ans
La dose de rappel était déjà disponible en France depuis le 6 octobre 2021. Elle était surtout réservée aux personnes les plus exposées au risque de faire une forme grave de Covid-19, c’est-à-dire que jusque-là, le pass sanitaire n’était pas encore conditionné à la troisième dose pour les plus de 65 ans.
Mais l’allocution d’Emmanuel Macron ce mardi 9 novembre a changé la donne. Il a confirmé que la dose de rappel sera nécessaire pour maintenir la validité du passe sanitaire chez les plus de 65 ans et chez les personnes les plus fragiles, notamment les personnes souffrant de comorbidités. La campagne de rappel sera ouverte aux 50 à 64 ans vers le début du mois prochain, car la date limite a été fixée au 15 décembre 2021.
Les effets secondaires de la troisième injection
Lors de l’injection de la deuxième dose de vaccin contre le coronavirus, de nombreuses personnes se sont plaints d’avoir eu de la fièvre, des courbatures, une sensation de fatigue intense, des douleurs au point d’injection, des rougeurs, des maux de tête, des frissons ou des nausées. Ainsi, les personnes âgées de plus de 65 ans craignent de souffrir des mêmes effets secondaires après l’injection de la nouvelle dose de rappel.
De leur côté, les spécialistes ont confirmé que la troisième dose peut avoir des effets similaires ou des réactions voisines. En fait, les trois doses ne jouent pas les mêmes rôles. La première active le système immunitaire humain, la deuxième consolide la première et la troisième renforce davantage la réponse immunitaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que les deux dernières doses sont appelées « rappel ». Et la nouvelle dose doit être effectuée 6 mois après la deuxième pour permettre une réponse durable et pour optimiser l’efficacité du vaccin.
Par ailleurs, des études ont également démontré que, chez les plus de 65 ans, les effets secondaires graves de la troisième injection sont extrêmement rares. Très peu de personnes ont eu des pathologies du genre myocardite ou péricardite après l’injection de cette nouvelle dose de rappel.
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Editeur/auteur du site Happy Quinquas et Seniors, je blogue depuis 12 ans sur les thématiques santé et bien-être qui me passionnent et j’ai 63 ans. En savoir plus: « À propos de ce site ».